Reicha établit une classification des accords en quatorze catégories, d'abord les quatre triades : parfait majeur, parfait mineur, quinte diminuée, quinte augmentée ; puis les quatre espèces de septième : première espèce (septième [de] dominante), seconde espèce (3e et 7e mineures), troisième espèce (fausse 5e et 7e mineure; c'est la septième du deuxième degré en mineur, se résolvant sur la dominante) et quatrième espèce (3e et 7e majeures); enfin, la neuvième majeure, la septième de sensible (septième de 3e espèce se résolvant sur la tonique), la neuvième mineure, la septième diminuée, la sixte augmentée et la sixte et quarte augmentées. Cette classification a été attaquée, par Fétis en particulier, parce qu'elle ne distingue pas les accords « naturels » des accords « par prolongation ».