L'apport le plus original du Traité de Catel est probablement la distinction qu'il fait entre les dissonances naturelles (la neuvième de dominante et ses fragments la septième de dominante et la septième de sensible ou la septième diminuée) et les dissonances par prolongation. Les dissonances naturelles sont produites par les harmoniques 4, 5, 6, 7 et 9 en majeur, 8, 10, 12, 14 et 17 en mineur. FÉTIS (1844) qui, pourtant, n'est manifestement pas un inconditionnel de Catel, accepte sans réserve cette distinction, sur base de laquelle il critique plusieurs traités antérieurs (voir aussi SORGE, 1745-1747). Catel décrit systématiquement les mouvements de la basse : seconde majeure, tierce ou quarte, ascendante ou descendante, et leurs harmonisations possibles (p. 31-33), mais sans considération de la tonalité.
Les additions de Leborne n'ajoutent pas au contenu théorique de l'ouvrage : certains points de solfège sont expliqués plus complètement. Un chapitre supplémentaire concerne l'utilisation des notes étrangères par les meilleurs auteurs (Auber, Donizetti, Gluck, Halévy, Méhul, Meyerbeer, Mozart, Rossini, Verdi et Weber).