Le chapitre VII est intitulé Les Accords qui conviennent a chaque degrés [sic] de l'Octave tant en montant qu'en descendant. C'est une description conventionnelle de la Règle de l'octave, mais Corrette ajoute néanmoins « qu'en descendant la première moitié de l'octave en ut module en sol, ainsi des autres modes majeurs en descendant ». C'est une manière de justifier la sixte majeure sur le VIe degré en descendant. Les chapitres VIII-X montrent comment ramener tous les accords à ceux en position fondamentale. Le chapitre XVI explique comment tous les accords se réduisent à deux (!) : « le 1er est l'accord parfait qui est la Bse Fondamentale des accords de 6te simple et de celuy de 64 [...]. Le second accord fondamental est la 7e sur la dominante pour les dissonances majeures, et la 7e sur le second degré pour les dissonances mineures ». (Le chapitre XII avait expliqué que les dissonances majeures sont les septièmes de dominante et leurs renversements dont la sensible est au-dessus, demandant une résolution ascendante, tandis que les septièmes mineures demandent des résolutions descendantes aux parties supérieures.) On peut à tout le moins souligner qu'il n'est pas question ici de sixtes ajoutées ni de sous-dominantes (bien que Corrette en utilise le nom).
Corrette a aussi des idées intéressantes sur la modulation, notamment à propos du « tour du clavier » (modulation enharmonique) : « Pour faire le tour du Clavier en descendant il faut de la note tonique en faire une Dominante et de la note sensible [il faut lire sous-tonique] une sous Dominante. C'est a dire descendre la Basse d'un ton sur laquelle vous ferés le triton, et en montant, de la sous Dominante en faire une note sensible, C'est a dire monter la Basse d'un demi-ton de plus et faire la 5/. Par ce moyen on parcourera tous les tons et on finira par celuy qu'on a commencé tant en montant qu'en descendant ».