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Petit Coclicus, Adrian. Compendium musices. Nuremberg, 1552.


Fac similé, Kassel, 1954.



Petit Coclicus est parfois cité comme l'un des premiers théoriciens à souligner l'importance particulière de la basse. Le contexte dans lequel il l'affirme oblige néanmoins à tempérer cette opinion. Il s'agit d'une discussion des possibilités d'ornementation des parties polyphoniques. Ces ornementations, écrit Petit Coclicus,

verum in Basso [...] fieri non possunt, nisi tempore et loco, ut si contingat Tenorem descendere inferius Basso &c. Quia Bassus est fundamentum omnium aliarum partium, qui cum non manet integer, occurrunt speties in cantu aures offendentes. (fol. I iij v) ne peuvent se faire à la basse, sauf aux endroits où le ténor descend sous la basse, etc. Parce que la basse est le fondement de toutes les autres parties : si elle n'est pas maintenue intégralement, des espèces peuvent se produire dans le chant qui offensent les oreilles.

Ce qui est visé ici, c'est donc surtout le danger de créer des intervalles interdits sur la basse.