Petit Coclicus est parfois cité comme l'un des premiers théoriciens à souligner l'importance particulière de la basse. Le contexte dans lequel il l'affirme oblige néanmoins à tempérer cette opinion. Il s'agit d'une discussion des possibilités d'ornementation des parties polyphoniques. Ces ornementations, écrit Petit Coclicus,
verum in Basso [...] fieri non possunt, nisi tempore et loco, ut si contingat Tenorem descendere inferius Basso &c. Quia Bassus est fundamentum omnium aliarum partium, qui cum non manet integer, occurrunt speties in cantu aures offendentes. (fol. I iij v) | ne peuvent se faire à la basse, sauf aux endroits où le ténor descend sous la basse, etc. Parce que la basse est le fondement de toutes les autres parties : si elle n'est pas maintenue intégralement, des espèces peuvent se produire dans le chant qui offensent les oreilles. |
Ce qui est visé ici, c'est donc surtout le danger de créer des intervalles interdits sur la basse.