Rhau donne des indications intéressantes sur la transposition des modes :
Insuper est scitu dignum, quia quisque tonorum In b tonare fa mique potest, sed non simul ambo Si quinti sextique toni cantus situatur In regione sui dum rite fa postulat in b. At cum per quintam transponitur, efflagitat mi Iudicium fit idem reliquo de quoque tonorum Non uariat cantum translatio, sed melodia Seu transponatur seu non, semper tonus idem est. (f. [Cvj] vo). |
En outre il est digne d'être su que chacun des tons peut faire entendre fa et mi sur .b., mais pas les deux ensemble Si un chant se situe en cinquième ou sixième ton Il demande normalement fa sur .b. Et s'il est transposé d'une quinte il requiert mi On juge de même de chacun des autres tons La translation ne modifie pas le chant, mais la mélodie, Qu'elle soit transposée ou non, reste dans le même ton. |
Plus loin, il écrit encore ceci, où on notera que le chant transposé (à la quinte ! inférieure ?) est appelé « irrégulier » :
In canticis irregularibus, ad quintam transpositis, cantandum est mi in bfabmi in omni tono, nisi fa specialiter signetur (f. Dj vo) | Dans les chants irréguliers, transposés à la quinte, il faut chanter mi sur bfabmi dans tous les tons, sauf si fa est spécialement noté. |